Christophe Prieur
19/11/2009, de 11H00 à 12H00, en salle 555
Slides
En dix ans, la vision Google des réseaux sociaux a cédé la place à la vision Facebook.
Dans le milieu des années 90, avec l’apparition du web et son intégration progressive dans la société, s’est répandue l’image d’un monde connecté, village global traversé par les autoroutes de l’information permettant de relier n’importe qui à n’importe qui d’autre en six degrés de séparation.
En 1998, Google apportait à cette civilisation-là un algorithme permettant de traiter le gigantesque bazar que constituait déjà le graphe des pages web, permettant d’en extraire les pages les plus pertinentes pour le genre humain.
Aujourd’hui, les résultats de Google sont un acquis, c’est la wikipédie de tout un chacun, presque aussi poussiéreuse que le Larousse de la grand-mère. Je sais, quand j’en ai besoin, chercher des informations dans le réseau des réseaux, reste donc à trouver des informations quand je ne les cherche pas (Google ne me dira ce qu’est Paf le chien que si j’ai l’idée de le lui demander), et pour cela, écouter ce qui se passe dans… mon réseau.
Parce que si je suis à O(6) degrés de séparation de n’importe qui, je préfère réduire la portée de mon réseau pour limiter la cacophonie, et le pagerank ne m’aidera pas pour ça.
Nous allons donc profiter de notre expérience de vieux googliens pour aborder les réseaux personnels avec des outils que les anciens analystes des réseaux sociaux n’avaient pas, quitte à ce qu’ils nous reprochent de leur piquer leur jouet.